Fin de vie & soins palliatifs : se former pour mieux accompagner les patients et leurs proches.
La fin de vie est actuellement au cœur des débats à l’Assemblée nationale. Si plusieurs positions s’affrontent pour dessiner les contours de cette grande réforme sociétale qu’est le « droit à l’aide à mourir », l’accompagnement en fin de vie est avant tout un devoir qui touche au principe du « vivre ensemble ».
Cependant, les professionnels de santé ne disposent pas toujours des compétences et des ressources nécessaires pour faire face à ce type de situations. Pour les aider à adopter une approche humaine, respectueuse, solidaire et à la bonne distance, la formation demeure cruciale.

Fin de vie / Soins palliatifs : que dit la loi et que prévoient les propositions de loi débattues actuellement ?
Les patients en fin de vie disposent déjà de droits encadrés par des textes législatifs, réglementaires et déontologiques. On peut citer :
• la loi n° 99-477 du 9 juin 1999 qui vise à garantir le droit à l’accès aux soins palliatifs,
• la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 qui oblige les professionnels de santé à mettre en œuvre « tous les moyens à leur disposition pour assurer une vie digne jusqu’à la mort »,
• la loi Leonetti qui introduit l’obstination déraisonnable et permet d’arrêter les traitements selon la volonté du patient lorsque celui-ci n’est plus en capacité d’exprimer sa volonté.
En 2025, la loi Vidal entend aller encore plus loin dans l’accompagnement des malades et de la fin de vie. Le projet de loi aborde deux sujets :
• Le renforcement des soins palliatifs, l’amélioration de la prise en charge de la douleur et l’accompagnement en fin de vie. Plusieurs pistes sont identifiées, comme la redéfinition des soins palliatifs en « soins palliatifs et d’accompagnement », le droit de visite inconditionnel aux patients, la création de maisons d’accompagnement ou encore le renforcement de la formation initiale et continue auprès des professionnels de santé et du secteur médico social.
• L’instauration d’une aide à mourir qui consisterait à autoriser et à accompagner un malade qui a demandé à recourir à une substance létale sous conditions (avoir plus de 18 ans, être atteint d’une affection grave et incurable qui engage le pronostic vital, être victime de souffrances réfractaires aux traitements, etc.).

La prise en charge des personnes en fin de vie : le rôle du personnel soignant
Face à l’allongement de la durée de vie des personnes affectées de maladies chroniques ou dégénératives, les professionnels de santé (infirmiers et aides-soignants notamment) jouent un rôle essentiel. Qu’ils soient à domicile ou à l’hôpital, ils soignent et accompagnent, œuvrent pour le confort et le réconfort, aident l’entourage et préviennent les situations de crises. Ils sont aussi une présence respectueuse, attentionnée, confiante et solidaire.
Pour accompagner les patients dans ces moments difficiles, il est essentiel de faire preuve d’écoute, de tact et de discrétion vis-à-vis des prises de décisions, tout en étant capable de communiquer malgré l’angoisse et les malentendus.
Pour autant, le personnel soignant ou accompagnant peut parfois se sentir dépassé, trop impliqué émotionnellement, voire dans l’incapacité de se maintenir auprès d’un patient dans une relation d’accompagnement.

La formation du personnel en EHPAD pour mieux accompagner la fin de vie / les soins palliatifs des personnes âgées
Au sein des EHPAD, accompagner la fin de vie / les soins palliatifs concerne autant les résidents et leurs proches, que les professionnels (soignants ou non). Ces derniers doivent notamment ajuster leur pratique à chaque situation et repérer les signes qui indiquent un basculement vers une fin proche.
Ici aussi, la formation s’avère cruciale pour soutenir les professionnels. Elle améliore la communication entre patient, soignant et/ou accompagnant, ainsi que la qualité de vie au travail.
C’est un moyen de mieux gérer le stress, d’être en capacité de faire face à des situations complexes et d’être sensibilisé aux questions éthiques et aux soins palliatifs.
Ce dernier point est essentiel quand on sait qu’en 2019, 80% des EHPAD assuraient la prise en charge de soins d’accompagnement palliatif contre 62% en 2011.

Se former avec DOKERVER FORMATION pour renforcer ses compétences éthiques, juridiques et relationnelles
Suivre une formation dédiée à l’accompagnement en fin de vie / soins palliatifs permet aux professionnels de santé d’acquérir et de développer des connaissances adaptées aux besoins spécifiques des patients. Cela donne des clés pour adopter la bonne posture, communiquer avec justesse et favoriser la coopération entre professionnels.
Pour aider celles et ceux en contact avec des patients en fin de vie (ASD, AES, IDE, médecins, masseur-kinésithérapeutes, ergothérapeutes, auxiliaires de vie, agents d’accompagnement, agents de soin, etc.), DOKERVER Perfsanté Formation propose une formation qui aborde les aspects juridiques, déontologiques et émotionnels.
Dispensée par Happy End. organisme de formation spécialisé sur les sujets de la fin de vie, de la mort et du deuil, la formation « Accompagner la fin de vie de façon professionnelle et humaine » vise à :
• identifier les repères fondamentaux en fin de vie (les perceptions de la mort, le cadre légal et éthique, le soulagement de la douleur et la prise en charge de différents symptômes),
• accompagner la personne en fin de vie et ses proches, tout en se préservant (adapter l’alimentation et l’hydratation, personnaliser la démarche, intégrer les dimensions psychologiques et culturelles, travailler en équipe, identifier les leviers de soutien émotionnel et organisationnel).
Cette formation se déroule dans les locaux de DOKEVER Formation à Pierre-Bénite (69). Pour vous inscrire :
• réservez en ligne :
Formation « Accompagner la fin de vie de façon professionnelle et humaine »
• contactez Happy End.
E-mail : maformation@happyend.life ou téléphone : 07 81 72 56 84